“Indépendant” : tout est dit dans cette appellation. Les freelance possèdent une image de loup solitaire qui leur colle à la peau. C’est vrai dans certains cas, mais pas toujours… Même si les indépendants aiment travailler de manière autonome, sans rendre de comptes à personne, ils doivent prendre garde à l’isolement. D’où les collectifs de freelance qui ont fleuri un peu partout ces dernières années.
Indépendants : pourquoi vouloir se regrouper ?
De nombreuses raisons peuvent pousser les freelance à mettre leurs compétences en commun. Voici les principales.
Mieux répondre aux besoins des clients
L’union fait la force, c’est bien connu. Pour être plus productifs et démarcher de plus gros clients, les indépendants ont bien compris que mutualiser leurs talents était une bonne idée. Prenons un exemple tout simple : un rédacteur web, un graphiste, un référenceur et un développeur peuvent décider de s’associer pour proposer des packs “création de site internet”. Ainsi, ils offrent au client un service clés en main, complet et optimal.
Se soutenir et se booster
Il n’est pas toujours facile de travailler et de se motiver lorsqu’on est seul. Les freelance se sont donc très vite regroupés en collectifs afin de se rassurer mutuellement sur leur pouvoir de création et leurs compétences. De plus, exposer son travail au jugement des autres permet d’en ressortir grandi avec de nouvelles idées. On ne peut pas nier non plus que les collectifs de freelance disposent de beaucoup plus de visibilité auprès des entreprises. La force du réseau est très importante, surtout en ce qui concerne le monde des freelance.
Mutualiser ses besoins
Les collectifs de freelance permettent d’acheter du matériel ou des logiciels en gros, mais aussi de répartir les tâches administratives (comptabilité, prospection…). Cela permet de soulager les membres du collectif qui peuvent s’adonner chacun son tour au travail de création proprement dit.
Les différents types de collectifs de freelance
Convaincu par l’intérêt de se regrouper en collectif ? Encore faut-il savoir où chercher. Les associations de freelance n’ont pas toujours pignon sur rue et demandent un peu d’investigation pour être dénichées.
Les plateformes dédiées aux indépendants
Cela peut paraître contradictoire, car les plateformes proposent des missions aux freelance… et les mettent de ce fait en concurrence entre eux. Toutefois, on voit naître au sein de ces espaces numériques de vraies communautés de freelance. Les nombreux événements organisés par les plateformes (afterworks, conférences…) permettent de nouer des liens entre les indépendants. Ainsi, certains finissent par se rencontrer et s’associer dans le cadre de leur activité professionnelle.
Les espaces de coworking
Les espaces de coworking sont un vivier parfait où rencontrer de potentiels futurs partenaires. Dans ces lieux de travail, on en vient vite à échanger sur son activité et à parler de ses missions. Ce sont des endroits parfaits pour se créer un réseau, mais aussi pour aller plus loin dans l’associatif. En effet, des freelance en viennent à créer de véritables espaces partagés dans leur ville, qui deviennent par la suite des collectifs locaux.
Les associations par métier ou par secteur d’activité
Il existe aussi, de manière plus traditionnelle, des collectifs de freelance par métier. Les photographes, auteurs, UX designers, consultants marketings… se regroupent au sein d’un forum, d’un réseau social ou d’un channel de discussion. Ils s’entraident, se donnent des conseils, partagent leur réseau et collaborent sur des missions. De même, les collectifs sectoriels réunissent des freelance qui exercent dans le même domaine d’activité (mode, sport, culture et médias, développement durable…). Il s’agit d’augmenter ses connaissances dans un secteur donné tout en profitant du pouvoir du collectif.